Le Carême, un temps pour s’exercer, à la reprise de sa vie.
C'est nos JO, l’enjeu est de taille pour chacun, chacune d'entre nous. Aller vers l'accomplissement de soi, se rapprocher de nos inspirations les plus profondes, plus d'Humanité dans notre humble humanité qui se cherche. Cheminer vers sa terre promise à la rencontre de l'être divin qui désire naître en nous.
Cela ressemble au jour de l'an, nous avons plein de résolution pour une vie merveilleuse, des résolutions que nous avons bien du mal à tenir. Alors ce chemin vers Pâques comment vais-je le vivre ?
Un temps pour renouveler le désir, qu'il ne faut pas confondre avec le besoin. Le besoin peut être comblé, le désir au contraire n'est jamais comblé.
Notre civilisation matérialité, le tout, tout de suite entraîne la disparition du désir, de notre capacité d'attendre l'objet désiré. Ce désir-là est plus un besoin nécessaire et dans bien des cas un besoin déguisé par l'envie provoqué par la publicité et autres. Il n'arrive peut-être pas à vous, mais à moi, une fois l'achat réalisé ne plus prouvé ni l'utilité, ni sa satisfaction de posséder cet objet. Nous avons des besoins plus ou moins justifier et plus de place pour le désir. C'est notre chance de retrouver notre vrai désir, celui qui ouvre à une vie plus saine, dans son alimentation, ses relations, son rythme de vie, ses lectures, son utilisation du numérique, ses engagements etc... Il faut une certaine pauvreté pour découvrir le désir. L'homme repu ne peut pas le connaître.
Le désir est un élan intérieur qui part du manque, un manque qui
subsiste toujours, un manque qui évolue, progresse, qui est une épreuve qui
nous attire toujours ailleurs.
Mais nous avons parfois du mal à savoir quels sont nos
désirs les plus profonds…
Cela demande un peu de temps, d’attention à soi, à qui on est. On cite
souvent le début d’une phrase de Bernanos dans le Journal d’un curé de
campagne qui dit : « La grâce, c’est de s’oublier ». Mais on occulte la
suite qui dit : « mais si tout orgueil en nous était éteint, la grâce des
grâces serait de s’aimer soi-même comme n’importe lequel des membres souffrant
de Jésus-Christ ». Ce n’est pas en ne faisant pas attention à qui nous sommes
que nous allons trouver Dieu. Nous avons à rencontrer Dieu dans notre chair,
dans notre vie telle qu’elle est, non telle que nous aimerions qu’elle soit.
Nous avons à habiter cette vie-là, ce qui demande un peu d’attention à soi,
pour se connaître.
Faire l'effort d'accepter ce qui m'est imposé joyeusement
"vivre joyeusement, garder une vie saine et saisir
toutes les petites occasions de faire le bien aux
autres, à notre Maison Terre et à ma croissance personnelle".
Source photo: pexels-antonio-friedemann
Au chômage, Mathilde se retrouve en difficulté et ne sait plus quoi faire. En franchissant la porte d´une église, une rencontre l´incite à partir sur un nouveau chemin...
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