Accéder au contenu principal

Le monde est beau

 


 Source photo: pexels.com auteur oyebade michael

Il est toujours bon de faire ses tiroirs à un moment ou un autre. je vous partage ce texte anonyme retrouvé dans un tiroir. Sa lecture m'a fait du bien... Vous aussi, vous avez sans doute des trésors dans vos tiroirs....  Bonne lecture

Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte
et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.
Sans aliénation, vivez autant que possible
en bons termes avec toutes personnes.
Dites doucement mais clairement votre vérité.
Écoutez les autres, même simple d'esprits et les ignorants:
ils sont eux aussi leur histoire.
Évitez les individus bruyants et agressifs:
ils sont une vexation pour l'esprit.
Ne vous comparez avec personne:
il y a toujours plus grands et plus petits que vous.
Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements.
Ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe.
Soyez vous même.
Surtout n'affectez pas l'amitié.
Non plus ne soyez cynique en amour car il est,
en face de tout désenchantement, aussi éternel que l'herbe.
Prenez avec bonté le conseil des années
en renonçant avec grâce à votre jeunesse.
Fortifiez-vous une puissance d'esprit
pour vous protéger en cas de malheur soudain.
Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères.
De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.
Au-delà d'une discipline saine, soyez doux avec vous-même.
Vous êtes un enfant de l'univers. Pas moins que les arbres et les étoiles.
Vous avez le droit d'être ici.
Et, qu'il vous soit clair ou non,
L'univers se déroule sans doute comme il le devait.
Quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez,
dans le désarroi bruyant de la vie, la paix de votre cœur.
Avec toutes ses perfidies et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau.


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

NOËL, C’EST TOI…

 Le Pape François, nous a offert un texte toujours d'actualité. En ce temps de l'Avent, il est bon de le reprendre, de le méditer, d'agir envers nos frères et sœurs, ils sont Noël Noël c’est toi quand tu décides de renaître chaque jour et de laisser entrer Dieu dans ton cœur. Le sapin de Noël c’est toi quand tu résistes vigoureusement aux vents et aux difficultés de la vie. Les guirlandes de Noël, c’est toi quand tes vertus sont les couleurs dont tu ornes ta vie. La cloche de Noël, c’est toi quad tu invites à se rassembler et tentes de réunir. Tu es la lumière de Noël quand tu illumines avec la vie le chemin des autres, avec la bonté, la patience, la joie et la générosité. Les anges de Noël, c’est toi quand tu chantes au monde un message de paix, de justice et d’amour. L’étoile de Noël, c’est toi quand tu conduis à la rencontre du Seigneur. Les rois mages, c’est aussi toi quand tu donnes le meilleur que tu as sans tenir compte de à qui tu le donnes. La musique de Noël, c’es

Lazare Pytkowicz

Alias : "Petit Louis" et "Louis Picot" Lazare Pytkowicz est né le 29 février 1928 à Paris dans le 12e arrondissement. Son père était ébéniste. Au moment de l'armistice, Lazare Pytkowicz a douze ans; il vit avec sa famille rue de Clignancourt à Paris. Très vite, il aide son frère et une de ses sœurs aînés qui distribuent des tracts - comme celui appelant à la manifestation des étudiants le 11 novembre 1940 - et de petits journaux anti-allemands. A la maison, l'ensemble de la famille participe aux activités de propagande anti allemande. Au printemps 1942, son frère et une de ses sœurs sont arrêtés et condamnés à dix ans de prison par le tribunal militaire allemand de la rue Boissy d'Anglas avant d'être déportés en Allemagne. Avec le reste de sa famille, Lazare est arrêté à son tour le 16 juillet 1942 lors de la rafle du Vel' d'Hiv' au cours de laquelle sont arrêtés à Paris, par la police française, plus de 12 000 Juifs. Avec l'autorisat

Le bambou du roi

  Il était une fois un roi fameux qui avait un beau jardin. Le soir, dans la fraîcheur, il aimait s'y promener et admirer les plantes. Et quoiqu'elles fussent plus belles les unes que les autres, il avait sa préférée : un bouquet de bambous au bord d'une pièce d'eau claire. Du bambou le roi aimait la sveltesse, les lignes pures et simples. Assis à son ombre, il passait des heures à écouter le bruissement des feuilles, le murmure des branches se balançant ensemble. Le bambou, de son côté, au fur et à mesure de sa croissance, se réjouissait du plaisir de son maître. Or un jour, celui-ci observa le bambou plus longuement que d'habitude , puis lui dit : - Bambou, je veux me servir de toi. Le bambou frémit de joie : il avait toujours su dans son cœur que son destin ne se bornerait pas à faire les délices du maître. - Maître, affirma-t-il, utilise-moi comme tu voudras, j’en serai très honoré. Le maître reprit : - Bambou, il faudra que je te coupe. Le bambou pâlit, horrifi